Découvrir Roye autrement : Des lieux incontournables à explorer

24 août 2025

Le cœur battant : la place de l’Hôtel de Ville


Difficile de parler de Roye sans évoquer sa fameuse place de l’Hôtel de Ville. Véritable épicentre du quotidien roysien, elle ne doit pas seulement sa notoriété à la majestueuse façade de la mairie, reconstruite en 1928 dans un style néo-Renaissance, après les destructions de la Grande Guerre (source : Ville de Roye).

  • Un théâtre urbain vivant : de la Fête des Saveurs à la braderie annuelle en passant par les cérémonies officielles, la place joue tous les rôles. Même les jours “off”, elle rassemble terrasses de cafés, rumeurs du marché du vendredi, passage des lycéens, échanges de bonjours bien sentis.
  • Lieu de mémoire : autour du monument aux morts, les commémorations réunissent Roysiens et visiteurs autour de l’histoire locale, toujours palpable.
  • Un point de repère : dans une ville fortement reconstruite après 1918, la place garde l’esprit “cœur de bourg”. On s’y oriente, on s’y retrouve, on s’y observe : la vie municipale en miniature.

Anecdote : lors de la Libération en 1944, c’est là, devant la mairie, que fut fêtée la fin de l’Occupation, le 31 août, rassemblant une foule immense, immortalisée par plusieurs photographies d’époque (source : Archives départementales de la Somme).

Un havre de verdure : le parc municipal de Roye


Envie de mettre la ville sur pause ? Direction le parc municipal, véritable respiration ouverte sur le quotidien. Créé dans les années 1930, ce parc d’environ 2 hectares accueille aujourd’hui familles, joggeurs et rêveurs entre pelouses arborées et petits plans d’eau.

  • Un plan d’eau pour tous : cygnes, canards et poules d’eau font la joie des plus petits.
  • Des arbres remarquables : ginkgo biloba, platanes centenaires, érables… chacun fait son numéro aux quatre saisons.
  • Aires de jeux et bancs tranquilles : rendez-vous naturel des familles, des lycéens à l’heure du déjeuner ou des seniors partis philosopher à l’ombre des branches.
  • Sculptures discrètes : quelques stèles ou œuvres contemporaines témoignent d’un goût pour le dialogue entre nature et culture.

Point insolite : en 2022, le parc a vu s’installer des ruches municipales, servant tout à la fois la biodiversité locale et la sensibilisation des écoliers aux enjeux environnementaux (source : Ville de Roye, Bulletin municipal).

La halle du marché : témoin du commerce et des échanges à Roye


Pas de petite ville de France sans son marché, et à Roye, la halle métallique, construite en 1878, trône encore fièrement (malgré plusieurs remaniements). Elle symbolise la tradition marchande de la cité. Tous les vendredis matin – et lors de marchés thématiques – poissons, fromages, volailles, fleurs, primeurs remplissent la halle et les rues adjacentes.

  • Cœur économique et social : la halle, c’est l’endroit où “on prend la température” de la ville : prix des légumes, humeur du jour, actualités locales glanées au fil des discussions.
  • Patrimoine vivant : même si elle a subi des restaurations, la halle a gardé son architecture industrielle du XIX siècle, avec charpente métallique et vieilles poutres rivetées, clin d’œil aux halles Baltard parisiennes (source : Patrimoine-Histoire.fr).
  • Rôle historique : située à l’ancien croisement des voies commerçantes du Vermandois et de l’Amiénois, la halle fut jadis le théâtre d’âpres négociations sur le bétail et les grains.

Impossible donc de manquer cet espace, où l’on vient pour les emplettes, mais aussi pour retrouver un esprit de village dans la ville.

Les secrets immobiles du cimetière ancien de Roye


Nul besoin d’être gothique pour trouver un charme discret aux nécropoles. À Roye, l’ancien cimetière (près de la rue Saint-Léger) invite à la promenade curieuse, entre les monuments bourgeois, les tombes des héros oubliés et les chapelles familiales.

  • Miroir de l’histoire locale : on y croise les sépultures de familles emblématiques de Roye, des édiles, des industriels mais aussi des victimes majeures de la Première Guerre mondiale et des soldats britanniques (la ville fut occupée puis libérée à plusieurs reprises).
  • Patrimoine funéraire : caveaux sculptés, ferronneries, symboles maçonniques ou religieux : le cimetière est aussi un livre à ciel ouvert sur les croyances et les modes des XIX et XX siècles (source : Inventaire National des Monuments Historiques).
  • Biodiversité préservée : labellisé “Espace Naturel Sensible” par le département, le cimetière accueille aujourd’hui de nombreux oiseaux et petits mammifères, favorisant une gestion écologique respectueuse.

Petit clin d’œil : chaque Toussaint, c’est tout Roye qui s’y retrouve, et le cimetière se couvre de fleurs, renouant avec cette mémoire vivante.

Le quartier de la gare : du bouillonnement ferroviaire à la réinvention urbaine


Roye a longtemps été marquée par l’activité ferroviaire. Sa gare, ouverte en 1846 sur la ligne Amiens-Laon, fut un véritable pivot pour le transport de marchandises (textile, blé, betteraves). Détruite, déplacée puis reconstruite (la gare actuelle date de 1926), elle a vu le quartier s’étendre autour de la voie ferrée.

  • Un quartier-village : autrefois bruissant de cheminots, de cafés et d’hôtels, le secteur a connu une forte évolution : fermeture du fret, disparition des commerces de proximité, mais installation récente de nouvelles entreprises tertiaires.
  • Reconversion : l’ancienne halle à marchandises est aujourd’hui intégrée à des projets associatifs et culturels, tandis que la gare sert de pivot pour les étudiants ou vacanciers.
  • Mémoire et modernité : une fresque murale (réalisée en 2018) sur le thème du chemin de fer rappelle ce passé ferroviaire, tandis que le parvis a été réaménagé pour mieux accueillir les vélos et les bus.

Avec la réhabilitation du quartier, Roye essaie de concilier son héritage industriel et une volonté de mixité sociale et d’ouverture.

L’ancien couvent des Ursulines : un patrimoine caché au cœur de Roye


Discret, mais chargé d’histoire : l’ancien couvent des Ursulines a été fondé au milieu du XVII siècle pour l’éducation des jeunes filles. Transformé à la Révolution en caserne, puis en hôpital militaire, il abrite aujourd’hui des services administratifs et un espace de médiation culturelle.

  • Une architecture préservée : façade en brique, fenêtres à meneaux, cours intérieures et quelques salles voûtées, offrent un concentré du style picard.
  • Éducation & transmission : de nombreuses familles roysiennes gardent le souvenir de générations passées par l’école des Ursulines, avant sa fermeture en 1905 (source : Archives départementales de la Somme).
  • Un lieu à redécouvrir : plusieurs expositions éphémères et visites guidées permettent parfois d’accéder à ces pans d’histoire cachés derrière de hauts murs.

Juste à côté, la petite place verte donne au site un air de cloître apaisant, propice aux rêveries à l’abri du temps.

Lieux, symboles et mémoire collective : repères pour tous les Roysiens


Chaque ville a ses “phares” symboliques. À Roye, plusieurs monuments et lieux publics incarnent la mémoire partagée :

  • Le beffroi : bien qu’il ait été détruit pendant la Première Guerre mondiale, sa silhouette orne toujours le blason de la ville, symbole de liberté municipale.
  • L’église Saint-Pierre : rehaussée d’une flèche neuve dans les années 1920, elle reste un lieu central pour les grandes cérémonies et abrite une chaire en bois remarquablement sculptée (classée Monument Historique).
  • Le monument aux morts : place de l’Hôtel de Ville, il fédère générations et souvenirs lors des rendez-vous mémoriels.
  • Le cinéma Le Trianon : une institution depuis 1932, qui a vu défiler les plus grands films et les amoureux du 7 art roysien.

Espaces de rencontres et de convivialité : où battre le pavé roysien


Au-delà des monuments, Roye vibre grâce à ses lieux d’échange, petits ou grands :

  • Les cafés et brasseries du centre : véritables “salons de conversation”, où l’on débat, où l’on refait le monde… et où l’on croise tout Roye à l’heure du café.
  • La médiathèque municipale : nichée à proximité de l’hôtel de ville, elle propose des animations, ateliers et lectures publiques, notamment lors du Printemps des Poètes ou des Nuits de la Lecture.
  • Le complexe sportif Jean-Claude Cloët : fief des clubs de foot, basket ou tennis, mais aussi point de rencontre pour les grandes manifestations associatives et forums citoyens.
  • Le marché hebdomadaire : chaque vendredi matin, il devient lieu de rencontre, de parole, de découvertes – la preuve que la convivialité s’invente aussi sur un stand de producteur local !

Enfin, comment ne pas citer les nombreux festivals de musique, concerts à l’église ou expositions à la salle des fêtes, lieux éphémères de rencontre où l’esprit de Roye s’exprime dans toute sa richesse.

À la découverte de Roye, jour après jour


Roye ne livre jamais tous ses secrets d’un coup. Ses espaces emblématiques, mêlant patrimoine, nature, mémoire et convivialité, offrent de multiples visages : il y a la ville des mères de famille qui profitent du parc, celle des collégiens pressés à la gare, la cité des retraités attachés à la tradition du marché, ou encore celle des curieux en quête de détails historiques.

C’est cette mosaïque de lieux qui façonne, imaginaire après imaginaire, l’identité roysienne. À chacun d’arpenter les rues et de s’attarder : derrière chaque pierre, chaque banc, chaque recoin, il y a une histoire à saisir… ou peut-être quelques bonnes adresses à dénicher pour les prochains jours !

En savoir plus à ce sujet :